Un an après la tenue des élections locales qui ont consacré l’effective décentralisation au Togo, les 117 communes tardent véritablement à décoller.
Pour la plupart elles naviguent à vue, se cherchant. La première année de mise en oeuvre de ce processus démocratique qui permet aux nations d’amorcer réellement leur développement ne semble pas rose pour le Togo. Des problèmes liés aux conflits de compétences entre autorités municipales et autorités du pouvoir central par ici, amalgame entre décentralisation et séparation par là, sans oublier les différents recadrages du ministre en charge du secteur, il est clair que les communes togolaises ont du chemin à faire.
Néanmoins, il y a des avancées qu’il est important de relever et qui augurent de meilleurs lendemains. Il s’agit entre autres de la dotation des plans de développement, du démarrage des travaux d’infrastructures nécessaires, de l’instauration de mécanismes de gestion transparente,…
Pour autant, nombreux sont-ils à douter de l’efficacité de la mise en oeuvre de la décentralisation. Beaucoup de regards sont tournés vers le Rwanda dont le modèle suscite l’admiration sur tout le continent en la matière.
Ce pays n’a rien trouvé de mieux que d’encourager les meilleures commune à travers des prix, des dotations financières et autres actions de valorisation, ce qui a contribué à stimuler les efforts des élus locaux et de l’ensemble des municipalités contraintes à une positive concurrence.
Le Togo devrait-il emprunter la même voie?
Lesaint
