Danyi 1 : des femmes s’engagent pour la protection de l’environnement

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La planète est à bout de souffle notamment, le réchauffement climatique, l’épuisement des ressources naturelles, la déforestation,  la perte de notre biodiversité et la dégradation parfois irréversible de nos écosystèmes. L’ONG Femmes Volontaires debout pour le Développement Durable (FVDD) opte pour la protection de l’environnement dans la préfecture de Danyi.

Danyi par son relief montagneux et son couvert végétal de part le passé est la zone la plus humide du Togo mais de nos jours ce couvert végétal est presque en voie de disparition. Ceci à cause des activités agricoles de l’homme et à cela s’ajoute la déforestation.

La situation est inquiétante et a d’ailleurs attiré l’attention de l’ONG Femmes Volontaires debout pour le Développement Durable basée à Danyi N’Digbé. Elle intervient depuis quelques années dans la lutte contre la déforestation dans la préfecture de Danyi plus précisément dans la commune Danyi 1. Plusieurs activités ont été menées notamment la mise en place d’une forêt communautaire à Danyi Kétémé et N’Digbé.

 « Les menaces sur la nature peuvent s’expliquer par le manque de compréhension des populations locales de l’importance socio-économique » du territoire ainsi que de leur accès à l’éducation environnementale, entrainant une perte de biodiversité irréversible et importante. C’est la raison pour laquelle nous, à FVDD, essayons de sensibiliser et de faire appel spécifiquement aux femmes et aux enfants », à déclaré Mme Rosine Amélamédji, présidente de FVDD

En dehors des activités de reboisement, l’ONG Femmes Volontaires debout pour le Développement Durable intervient également dans l’éducation environnementale dans les établissements scolaires de la commune Danyi 1.

« Le changement climatique, la conservation des terres, la protection de la biodiversité et la politisation des ces questions concernent toutes les communautés sans distinction de rang social, de sexe ou d’âge. L’éducation doit donc commencer dès le plus jeune âge et toucher toutes les populations. Les clubs scolaires sont un moyen de partager l’idéal du développement durable tout en se concentrant sur les enjeux locaux comme la prise de conscience des arbres en voies de disparition », a ajouté Mme Rosine Amélamédji avant de conclure « En l’absence des clubs scolaires réguliers, nous essayons de sensibiliser les communautés à travers des émissions radios. Elles découvrent alors les nombreuses utilisations des arbres locaux, la relation d’interdépendance de l’humanité avec eux, ainsi que la façon de planter et d’entretenir ces arbres. La valeur de la pollinisation est médicinale, nutritionnelle et finalement essentielle pour la sécurité alimentaire ici au Togo ».

La mise en place des forêts communautaires vise non seulement la préservation de la biodiversité mais aussi promouvoir les essences locale en voies de disparitions.

 

Etienne AGOGNRAN

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