Aux affaires depuis deux ans, les maires, malgré les embûches inhérentes à la gestion des affaires publiques ne désarment pas. Ils rivalisent d’ardeur, chacun à son niveau, pour jouer pleinement leur partition. Celle d’assumer, dans les règles de l’art, leur rôle classique et régalien. Celui de représenter l’Etat dans leur commune respectif, d’exercer les attributions d’officier de l’état civil, dresser les actes d’état civil, célébrer les mariages, puis enregistrer les naissances et les décès.
Mais au-delà de ce rôle classique, ces élus locaux œuvrent également, autant que ce peut, à donner du sens à la décentralisation. Celle qui place l’union et le brassage au cœur de la vision du développement.
C’est justement la culture de cette valeur de concorde et de fraternité qui justifie la présence, actuellement à Kara, des maires Koamy Gbloekpo GOMADO de la Commune du Golfe 1 et Aimé Koffi DJIKOUNOU de la Commune du Golfe 7. Invités par leurs homologues de la région de la Kara, à la faveur de la fête des évalas, ces maires du Grand Lomé, ensemble avec leurs homologues de la Kara, loin des rivalités politiciennes de leurs différentes chapelles, se côtoient, s’écoutent puis s’échangent leurs visions et expériences. Bref, se perfectionnent et se soutiennent dans le respect mutuel et dans la plus grande compréhension.
Pour un Togo qui prône l’inclusion et aspire à l’émergence, ces valeurs qu’il convient de valoriser à tout prix s’imposent à tous les 117 maires. Fière chandelle aux procureurs de cette vision novatrice qui donne du sens à la décentralisation qui, par essence, épouse brassage et développement.
D’ores et déjà, la présence prochaine annoncée des Maires de la Kozah à Dounenyo za, la fête des retrouvailles des natifs de Bè, Agoè et Aflao augure un avenir radieux pour cette démarche. On est condamné à vivre ensemble. Et de là, travailler au développement du Togo dans la cohésion. C’est bien là, la plus grande leçon que l’on peut tirer de l’expédition de ces maires du Grand Lomé dans la Kozah.
E.K