Le MJS forme des jeunes leaders des partis politiques

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Le Mouvement Africain pour la Justice et la Solidarité a animé le 08 août dernier à Agomé Kusuntu (kpalimé), un atelier de formation autour du thème :  » La communication pacifique et non-violente  ».

Organisée à l’intention de jeunes leaders des partis politiques , cet atelier de formation a eu pour cadre le centre des Sœurs Ortantes d’Agomé Kusuntu.
Trois communications ont meublé la journée à savoir : La compréhension d’un conflit, la revue de la Résolution 2250 des Nations unies, les techniques de résolution pacifique d’un conflit.
Pour le Pasteur Sényéébia Yawo KAKPO, le mot conflit qui vient du latin  » conflictus » et qui signifie: heurt, choc, lutte, attaque, est généralement perçu comme une force négative qui doit être éradiquée dès qu’elle apparaît. Et pourtant, le conflit est l’épine dorsale d’un système en quête de changement et offre une opportunité de transformation tout en apportant une croissance positive, à condition qu’elle soit bien gérée.
En ce sens, un conflit peut aider à bâtir de nouvelles relations, à revoir l’identité et les relations d’interdependance.
A travers cette thématique, les jeunes participant à cet atelier de formation ont été édifiés sur l’existence d’au moins quatre types de conflits: les conflits intra-personnel, inter-personnel, intra-groupe et inter-groupe mais également sur le processus du conflit. Mais alors, quelles peuvent être les causes d’un conflit ? A la lumière de la communication, il ressort que les causes des conflits sont multiples, entre autre, il y a une mauvaise communication, les croyances, les intérêts, le pouvoir, la femme, l’argent, la terre…
Interrogé sur l’opportunité de cet atelier de formation, M. Joseph Mawussi, un des participants à tout d’abord salué l’initiative du MJS. Cette initiative vient à point nommé en ces moments où la violence semble prendre le dessus dans notre quotidien et dans nos communautés. Les jeunes dans la plupart des cas sont touchés par cette violence. Et cette situation est reflétée dans la Résolution 2250 des Nations unies qui estime que plus de 50% des victimes de tous les homicides dans le monde ont moins de 30 ans.
Aussi, les Nations unies ont-elles souhaité à travers cette Résolution que les États s’investissent à examiner les moyens d’accroître la la représentation inclusive des jeunes à tous les niveaux dans les instances de décision des institutions et dispositifs locaux, nationaux, régionaux et internationaux de prévention et de règlement des conflits, y compris ceux qui luttent contre l’extrémisme violent…
Le but donc de cette résolution est de protéger la jeunesse contre les menaces des conflits et le fléau du terrorisme et de promouvoir leur participation aux processus de recherche de paix comme des acteurs dans les communautés aux niveaux local, national, régional et international.
La formation à pris fin sur une note de satisfaction générale et les participants se sont résolument engagés à être des ambassadeurs de la paix dans leurs communautés.

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