Grand Lomé: ferveur et liesse autour de la 4ème édition de Dzunenyo za

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Le tam-tam parlant Atopani a résonné dans les palais des chefs cantons du Grand Lomé ce samedi, a constaté votre journal.

Pour cause, les trois communautés fondatrices de la ville de Lomé, notamment les Bè, Aflao et Agoè fêtent la quatrième édition de la fête traditionnel dénommée « Dzunenyo za ».

L’apothéose de cette fête marquée par plusieurs manifestions a rassemblé ces trois communautés au Bas fond du collège Saint Joseph de Lomé.

Elle a été marquée par présence du premier ministre, Victoire Dogbe, représentant le Chef de l’Etat, de plusieurs membres du gouvernement et des autorités traditionnelles,…

Autour du thème « développement local face aux enjeux et à la réalité de la décentralisation », cette édition veut après trois ans de décentralisation au Togo faire un bilan à mi-parcours sur les réalisations des mairies regorgeant ces communautés, définir les perspectives pour un développement intégral.

M. Kougblénou Akouété, président du comité d’organisation précise le bien fondé de cette festivité.

« C’est une fête identitaire culturelle pour revaloriser les valeurs traditionnelles des 3 communautés fondatrices du Grand Lomé. Malgré que les valeurs traditionnelles soient phagocytées par l’existence de la capitale, il y a des cultures endogènes qui sont à la base des développements.
Et c’est pour valoriser ces cultures, les témoigner et les magnifier que cette fête a été organisée. Il est donc important de conserver cette tradition pour les générations à venir. », a-t-il déclaré.

Le ministre de la culture et du tourisme, Pierre Kossi Lamadokou, pour sa part trouve dans cette festivité, une vitrine idéale d’exhibition et de valorisation du riche patrimoine culturel du Togo.

« Cette fête traditionnelle ambitionne de contribuer au développement endogène des communautés Bè, Aflao et Agoè-Nyivé. Ces 3 communautés entendent réaffirmer leur identité culturelle singulière ainsi que leur solidarité agissante pour le développement harmonieux et participatif de leur contrée respective. C’est l’illustration affirmée du désir de vivre ensemble », a-t-il dit.

Sur le plan culturel, les communautés Aflao, Bè et Agoè-Nyivé sont des descendants d’une partie d’une partie du peuple Ewe ayant fondé la ville de Lomé.

Ces communautés à travers cette fête démontrent la prise de conscience de l’enjeu de la préservation des richesses culturelles spécifiques des originaires du Grand Lomé, face aux menaces du développement urbain, reste de taille dans une capitale togolaise confrontée aux amères réalités identitaires.

Opération de reboisement, de don de sang, jeux ludiques, foires alimentaires et jeux sportifs sont autant d’activités qui ont marqué cette quatrième édition de Dzunenyo za.

Lesaint

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