Golfe1 : Gomado ne veut plus voir Bè à feu et à sang

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Le Maire de la Commune du Golfe1, Gbloekpo Koamy Gomado ne veut plus que Bè soit l’épicentre des troubles. Pour cela, il a organisé une rencontre  d’échange avec les leaders communautaires notamment, le Chef canton, les chefs des quartiers, les présidents des comités de développement de quartier et leurs secrétaires généraux, de même que les comités des femmes des marchés, ce vendredi 05 avril au Centre Communautaire de Bè.

A l’orée des élections législatives et régionales, la première autorité de la commune du Golfe1 sensibilise ses administrés sur la non-violence. A l’en croire, il faut que tous les acteurs privilégient la voie du dialogue pour la préservation de la paix et le vivre ensemble.

« J’ai fait appel aux leaders communautaires de notre commune parce que la cohésion sociale et la paix me tiennent vraiment à cœur. Compte tenu de la situation politique actuelle, il est de bon ton qu’on discute avec la population pour maintenir cette cohésion sociale et cette paix, sans lesquelles, on ne peut en aucun cas réfléchir aux problèmes liés au développement local. », a confié d’entrée Koamy Gomado.

Il a partagé, avec les acteurs réunis, sa crainte que la communauté fasse face à de nouvelles violences.

« C’est cette démarche de prévention que nous voulons mener ce matin avec ceux qui nous ont donné le pouvoir de les diriger. », a-t-il déclaré.

Souvent victime de violences à épisodes variés, lors de différentes crises politiques, la communauté de Bè, a enregistré depuis le début de la décentralisation, de nombreux acquis et de grandes réalisations que le maire veut à tout prix préserver.

Pour lui, tous les acteurs doivent jouer leur partition pour maintenir cette paix et travailler pour le développement du territoire.

 » Nous avons des résultats, nous n’avons pas le droit de détruire ces acquis. Nous devons plutôt travailler main dans la main pour aller de l’avant. Cela ne nous donne pas pour autant le droit de ne pas dire ce que nous pensons sur la situation politique. Chaque citoyen a cette liberté de s’exprimer, mais la violence n’arrange rien », a ajouté le maire.

L’ensemble des acteurs présents sont unanimes que la violence ne résoudra aucunement le problème togolais, et ne veulent plus vivre les violents moments qui ont ravagé Bè.

 

Lesaint

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